28 avril 2024, la Journée mondiale de la santé sécurité au travail | CCI Nouvelle-Calédonie

28 avril 2024, la Journée mondiale de la santé sécurité au travail

Un environnement de travail sûr et sain

Un environnement de travail sûr et sain, principe et droit fondamentaux au travail !

Santé et sécurité au travail : miser sur le « facteur humain »

Les enjeux de la santé et de la sécurité au travail sont encore sous-estimés. L’organisation internationale du travail lui consacre une journée mondiale tous les 28 avril. Une occasion de travailler sur ces questions qui dépassent largement le cadre de la réglementation. « Trop peu d’employeurs font le pas de s’engager dans une véritable démarche de développement du leadership en santé sécurité au travail », relevait la Cafat dans sa dernière synthèse. Il faut intégrer davantage le facteur humain dans les programmes de prévention : huit fois sur dix, les accidents surviennent dans des situations pour lesquelles les employés sont parfaitement conscients des risques.

Des enjeux chiffrés

Selon les derniers chiffres, en 2022 on comptait 2331 accidents du travail avec arrêt. Ils ont un impact important sur l’activité de l’entreprise puisqu’ils représentaient une perte de 46 jours ouvrés de travail en moyenne. Ils sont principalement liés à l’exécution de tâches courantes : manutention, chutes. A noter que le nombre d’accidents survenus lors de trajets professionnels est en hausse depuis 2021.

Au-delà des accidents

Dans les pays développés et les activités tertiaires, les accidents du travail ont tendance à baisser. C’est le cas en Nouvelle-Calédonie, où elle s’établissait à 43,1 accidents pour 1000 habitants il y a dix ans, pour atteindre aujourd’hui une incidence de 30,5 pour 1000, au même niveau que la France Métropolitaine. Derrière cette tendance positive, il faut aussi considérer les maladies professionnelles, qui n’épargnent pas les pays fortement tertiarisés comme la Nouvelle-Calédonie. Encore sous-évalué, le travail sédentaire et le stress ont des effets non négligeables sur la santé des collaborateurs.

Pour exemple, les chiffres concernant les troubles musculo squelettiques ont augmenté ces dernières années. Ils représentent huit maladies professionnelles sur dix. « Les secteurs à forte sédentarité : activité de bureaux, donnent lieu aux ITT les plus longues : un facteur de risque à suivre et considérer davantage », recommande la Cafat.

Les troubles psychiques ne sont pas comptabilisés dans les maladies professionnelles. Mais ils sont devenus la principale cause d’arrêts en métropole. « Si depuis plusieurs années nous observons une progression des arrêts liés à la santé mentale, cela s’est nettement accentué depuis la crise du Covid », explique le docteur Rémi Pécault-Charby Prigent, médecin de la caisse nationale de l’assurance maladie, dans les colonnes du Figaro. Ces données témoignent d’un rapport au travail en pleine mutation et avec lequel il va falloir composer.

Par où commencer ?

Et si la journée mondiale du 28 avril était une occasion de prendre à bras le corps la question de la sécurité et de la santé au travail ? En faisant circuler par exemple un questionnaire auprès des salariés. « La première chose à faire quand on souhaite préparer la journée mondiale de la sécurité́ et de la santé au travail est de recueillir les besoins des salariés et de l’entreprise », conseille le site spécialisé Neo-Forma.fr. Certes, les responsables ou les managers sont formés pour connaître les principaux risques du secteur d’activité, mais échanger avec les premiers concernés peut faire émerger de nouveaux enjeux. Les réponses recueillies peuvent permettre de dégager des ateliers thématiques de sensibilisation.

Le groupement des professionnels de la santé et de la sécurité au travail organise le salon Preventical pour aborder ces questions à la maison des artisans les 18 et 19 avril 2024.

Pour mettre en place un plan d'action Santé sécurité au travail efficace et suivi, la CCI-NC propose de former des référents HSE (Hygiène, Santé, Sécurité) au sein de votre établissement.

Référent HSE, un rôle central, pour faire de votre établissement un lieu de travail sûr et sain !

Pour permettre à vos équipes d'exercer ce rôle dans les meilleures conditions, l'équipe pédagogique de la CCI a complété le Parcours Be+ : Devenir référent HSE avec un niveau 2

Une session unique est programmée du 25 juillet au 4 octobre 2024

L’objectif principal de cette formation

Renforcer les compétences du personnel chargé de l’Hygiène, la Sécurité et l’Environnement (HSE) afin de garantir l'efficacité de ses actions.
Le focus sera porté sur :

  • La capacité du participant à consolider les données HSE disponibles pour en faire un outil lisible, simple d’utilisation et accessible pour la communication,
  • Son aptitude à analyser et à restituer les résultats de la démarche HSE,
  • L’adoption de la bonne posture dans ses responsabilités HSE.

Pour s'inscrire sur le niveau 2, les stagiaires devront avoir :

  • Suivi le parcours Be+ : Devenir référent HSE niveau 1
  • Expérimenté les outils HSE : la réglementation HSE, l’EvRP, l’analyse des causes des accidents, le registre de sécurité, l’animation d’un quart d’heure sécurité, la réalisation d’une visite HSE,
  • Accès aux données HSE de l’entreprise ou de son unité

Pour l'obtention de l'attestation de réussite Be+, les participants devront :

  • Réaliser des travaux personnels
  • Être suivis et évalués individuellement par les formateurs

Consultez le parcours Be+ : Devenir référent HSE niveau 2 et inscrivez-vous en ligne

Contacts :
     Nouméa – Tél. : 24 31 35 / Mail : entreprises@cci.nc
     Koné - Tél. : 42 68 20 / Mail : formation-nord@cci.nc

 

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